Wednesday, January 14, 2015

LOI ELECTORALE: MANIFESTATION DE L’OPPOSITION REPRIMEE A KINSHASA

Membre de l'opposition_Ndjili

MARCHE
La police nationale a empêché, dimanche 11 janvier, la tenue d’une manifestation de l’opposition à Kinshasa. Des milliers de policiers ont été déployés tôt le matin sur le boulevard Triomphal pour empêcher le déroulement de cette activité, initiée par la plate-forme de l’opposition «Sauvons la RDC».
Selon un reporter de Radio Okapi, quelques opposants arrivés sur le lieu de la manifestation ont été brutalisés, malmenés et dispersés par la police à l’aide des gaz lacrymogènes. Des sources concordantes indiquent que certains militants ont été empêchés par la même police d’atteindre le lieu de la manifestation.
Les organisateurs de cette manifestation dont Martin Fayulu Madidi s’opposent à la modification de la loi électorale en vigueur et à toute initiative tendant à maintenir le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila au pouvoir au-delà de 2016.
Le député national Martin Fayulu avait salué, il y a un mois, la décision de son collègue Delly Sessanga qui avait retiré sa proposition de loi modifiant la loi électorale en RDC. Sessanga avait notamment accusé le bureau de l’Assemblée nationale d’avoir modifié son texte notamment en abrogeant l’obligation de pouvoir procéder à l’enrôlement des électeurs avant d’organiser les cycles électoraux.
Pour Martin Fayulu, la constitution d’un fichier électoral «crédible» est une priorité. Pour constituer ce fichier électoral, il propose «qu’on refasse une nouvelle opération d’enrôlement des électeurs ».
Il estime que «cinq à six mois » seront suffisants pour procéder à cette opération sur toute l’étendue du pays et il s’oppose à l’organisation, pour le moment, d’un recensement.
Certains opposants soupçonnent la majorité de vouloir prolonger le mandat de l’actuel chef de l’Etat- qui expire en 2016- en organisant le recensement de la population avant la tenue des élections.
A l’Assemblée nationale, l’opposition parlementaire s’insurge contre l’examen de tout projet de loi qui émanerait du Gouvernement et qui tenterait de modifier la loi électorale en vigueur. Elle a réagi ainsi à l’annonce faite par le président de l’Assemblée nationale à l’ouverture de la session extraordinaire que son bureau informerait la plénière dès que le Gouvernement aura déposé son projet de loi relative à l’organisation des élections en RDC.
Du côté de la majorité l’on pense, que compte tenu des problèmes enregistrés lors des élections de novembre 2011, il y a lieu de revoir certaines dispositions de cette loi en vigueur.
radiookapi.net
L'ocadho condamne les comportements des policiers qui ont utilisés des balles metalliques pour réprimer cette manifestation.

Wednesday, January 7, 2015

RDC : Arrestation de l’opposant congolais Vano Kiboko



Alors qu’il s’apprêtait à quitter la République démocratique du Congo (RDC) pour se rendre aux Etats-Unis, le député congolais Vano Kiboko a été arrêté ce lundi à Kinshasa après un passage à la Direction générale de migration, peut-on lire sur RFI. Il voulait y récupérer son passeport. Selon ses proches, il a été inculpé pour « incitation à la haine tribale et division tribale » Mr Vano Kiboko  a été arrêté le 27 Decembre 2014..
Il a été interpellé alors qu’il voulait prendre son avion pour les USA en passant par la France avec sa femme et sa fille cadette. Il est toujours emprisonné et torturé a Kinshasa. A cet effet, nous continuons a éxiger sa libération immédiate et inconditionnelle et nous le considérons désormais, comme un prisonnier politique arrêté par Joseph Kabila.
En observant ce qui se passe présentement en RDC sur le plan politique:
* Les propos de Vital Kamerhe, de Jean-Claude Muyambo, de Kengo Wa Ndondo, de Kyungu Wa Kumwanza, de Moise Katumbi, de Francis Kalombo, de Zacharie Bababaso, de Félix Tshisekedi, de Martin Fayulu et même du président du parlement Aubin Minaku qui s’opposent a une quelconque révision constitutionnelle ou dela modification de la loi electorale, plusieurs questions se posent, entre autres:
Pourquoi arrêter et s’en prendre seulement à l’honorable Vano Kiboko et pas les autres?
Qu’a-t-il dit de pire que les autres dont les noms sont cités ci-dessus?
Est-ce que c’est à cause de ses origines tribales d’être sanga?
N’ont-ils pas aussi les mêmes droits que les autres tribus pour donner leurs points de vue sur la situation de la ville de Kolwezi et de la révision constitutionnelle?
Est-ce que c’est à cause d’avoir mentionné le nom de Moise Katumbi dans son point de presse?

ENLEVEMENT A KINSHASA D'OPPOSANTS POLITIQUES

RDC: la VSV dénonce l’enlèvement d’une dizaine d’opposants politiques à Kinshasa

publié il y a 12 heures, | Denière mise à jour le 6 janvier, 2015 à 10:07 | sous ActualitéJusticeKinshasaPolitique. Mots clés:

Quelques membres de l’opposition Congolaise dans la salle Fatima le 24/8/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoQuelques membres de l’opposition Congolaise dans la salle Fatima le 24/8/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) proteste contre l’enlèvement mardi 6 janvier à Kinshasa «d’une dizaine d’opposants au régime du président Joseph Kabila par des policiers armés et d’autres personnes qui étaient à bord d’une jeep de la Police nationale congolaise (PNC).» Parmi les personnes enlevées, cet ONG cite le professeur Kalele Ka-Bila, président Front pour un nouveau type de congolais et Jean-Félix Senga, secrétaire général de l’Ecidé. 
Dans un communiqué parvenu mardi soir à Radio Okapi, la VSV précise que « les opposants politiques ont fait l’objet d’enlèvement [au quartier] Kingasani dans la commune de Kimbanseke pendant qu’ils distribuaient à la population des invitations à un  meeting de l’opposition politique prévu dimanche 11 janvier 2015, à l’esplanade du terrain du stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa
Selon la même source, ce meeting a pour objet «d’informer la population sur l’état de la nation, réitérer leur opposition à la révision de la constitution et enfin demander le rejet en bloc de l’Office national d’identification de la population (Onip) 
Le directeur exécutif de la VSV, Dolly Ibefo, dénonce ce qu’il qualifie d’«intimidation frisant le retour des dérives totalitaires en RDC» et de libérer les personnes arrêtées, et  qui sont détenues au camp militaire Kokolo.
Selon lui, «cette arrestation vient s’ajouter à la chasse à l’homme qui est lancée contre les personnes opposées à la révision constitutionnelle ou à l’éventualité d’un troisième mandat du chef de l’Etat, M. Joseph Kabila
Il a cité le cas d’agression dont a été victime récemment à Lubumbashi Georges Mawine Kahinde, ancien ancien vice-président national chargé de la jeunesse du parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD) et président de l’ONG Observatoire de la jeunesse ainsi que «l’arrestation du député honoraireVano Kiboko, qui est actuellement écroué à la prison centrale de Makala» à Kinshasa.
L'OBSERVATOIRE CONGOLAIS D'ABUS DES DROITS DE L'HOMME CONDAMNE CET ACTE DE BARBARIE QUI MONTRE UN MANQUE DE DEMOCRATIE DANS UN PAYS QUI SE DIT ETRE UNE REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE. LE POUVOIR EN PLACE S'EST LANCEE DANS UNE SERIE D'ACTIONS CONSISTANT  A PLONGER  LE PEUPLE CONGOLAIS DANS UNE PEUR AFIN DE REALISER  SA PENSEE DIABOLIQUE DE CHANGER LA CONSTITUTION ET PROLONGER LE MANDAT DE KABILA QUI TERMINE DANS PRESQU'UNE ANNEE.