Thursday, November 20, 2014

DECLARATION CONJOINTE PANAFRICAINE CONTRE LES REVISIONS CONSTITUTIONNELLES VISANT DES PRESIDENCES A VIE: PARIS, 14/11/2014


signateires declaration conjointe contre modifications constitutionnelles
signateires declaration conjointe contre modifications constitutionnelles
declaration de paris du 141114
DECLARATION DES PARTIS POLITIQUES D’OPPOSITION ET DES SOCIETES CIVILES AFRICAINES SUR L’EPIDEMIE DES REVISIONS ET/OU DE CHANGEMENT DES CONSTITUTIONS QUI SEVIT ACTUELLENT EN AFRIQUE
Paris, 14 novembre  2014
        Dans le cadre des échanges d’expériences entre les oppositions africaines en matière de lutte pour le respect de l’ordre constitutionnel en Afrique, des représentants des oppositions du Gabon, du Sénégal,  de la République démocratique du Congo, de la République du Congo, du Burundi, de la Guinée Equatoriale et de la République Centrafricaine, se sont réunis à Paris, le 14 novembre 2014.
  Intervenant après le tsunami de Ouagadougou, cette réunion panafricaine a adressé ses chaleureuses félicitations au peuple, aux partis politiques de l’opposition et à la société civile burkinabé qui, en chassant du pouvoir, l’un des vecteurs les plus pernicieux de l’épidémie des révisions et/ou des changements de Constitution en Afrique, ont inauguré la fin de l’époque des gouvernements éternels et sonné le glas à la volonté maladive de certains chefs d’Etat africains, en fin de mandats constitutionnels, de réviser ou de changer les Constitutions de leurs pays, pour se maintenir à vie au pouvoir. L’expérience burkinabé constitue désormais un exemple pour l’Afrique entière.
 Dans une Afrique où l’hyper richesse insolente de la classe minoritaire au pouvoir côtoie l’extrême pauvreté du plus grand nombre, l’alternance   démocratique et pacifique constitue le passage obligé pour sortir les populations de leurs souffrances. Cette alternance démocratique requiert entre autres:

                       -  le respect des constitutions en place, tout particulièrement, le strict respect de la limitation des mandats des présidents de la République;
                       - l’organisations d’élections libres, transparentes et crédibles, sur la base de critères internationaux, par des commissions électorales véritablements indépendantes et composées de façon paritaire de représentants des mouvances présidentielles et des représentants des mouvances oppositionnelles;   
                       -  le respect scrupuleux du caractère républicain des armées nationales.    

L’obsession de certains chefs d’Etat africains de vouloir  s’éterniser au pouvoir est une problématique   aujourd’hui dépassée qui a conduit l’Afrique dans l’impasse. C’est en cela que les évènements du Burkina Faso marquent la fin d’une époque, la fin d’un modèle qui a échoué en Afrique. Le temps est venu de promouvoir dans chaque pays africain une alternance démocratique et pacifique et une nouvelle gouvernance, articulée sur les valeurs de démocratie, d’Etat de droit, de respect des droits humains, de solidarité et de véritable justice sociale.
 Les participants à la réunion de Paris appellent la communauté internationale à soutenir les peuples africains dans cette marche vers les idéaux de démocratie, de paix véritable, de justice et de respect des règles établies en matière de bonne gouvernance et de développement.
 Les participants à la réunion de Paris ont enfin exprimé leur ferme volonté de raffermir leurs relations, renforcer leurs attaches avec les forces populaires, patriotiques et républicaines de leurs pays respectifs et veiller à ce que les conclusions de leur rencontre de Paris soient porteuses   d’espérance pour leurs peuples. Ils ont prévu de se  retrouver selon une périodicité convenue d’accord parties.
 Un groupe de contact des oppositions africaines et un Comité de suivi des  conclusions des rencontres ont été crées.
 Fait à  Paris  le   14  novembre  2014
 Pour
 La  République  Démocratique  du Congo:
  1. GABRIEL MAINDO, M. FREDDY KITA BUKUSU (Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne), M. SAMY BADIBANGA, Président du groupe parlementaire UDPS;
 La  République   du  Congo :
Mr MATHIAS DZON, Président de l’Alliance pour la République et la Démocratie (ARD);
 La République du Burundi:
  1. PANCARE CIMPAYE, M. ABDOUL DJUMA
 La République du Gabon:
  1. JEAN AIME MOUKETOU;
 La  République   Centrafricaine:
  1. GASTON KONGBRE.
 La République du Sénégal :
  1. SIDI FAL
 La République de la Guinée Equatoriale :
  1. RAIMUNDO ELA SANG


Tuesday, November 18, 2014

THE DAY CHEBEYA DIED

We  must  Know That
Chebeya died one day,
A freedom fighter
Died in the arms of a godless
Who wanted to protect evil
And get paid for killing
An honorable defender of Rights.

The day Chebeya died
Remains etched in my memory.
When the news reached me
It was hard for me to tolerate
A mortal Eliminates His Brother,
Just because he supports the right.
This day is unforgettable!

I need to talk about it
So That my memory gets rid of
A wide and massive weight 
Which was deposited in a crash,
Disturbing all my conscience
Because we have the same fight:
The reign of justice!

The day Chebeya died,
The evil forces took the life
Of a determined activist
Who denounced many abuses
Suffered by his oppressed brothers
Under a bloody regime
That has plagued our nation.

The day Chebeya died,
Nature has seen the murder,
She witnessed inactively
The killing without mercy of a man
Of a man whose passion
Was simply to Fight against
The barbarism of a regime of vampires.

The day Chebeya died,
A  macabre black hand
Held Him to suffocate His fate,
With a desire to finish Him forever
Without Knowing that Such a man
Nature Protects his honour.
Chebeya has become more present!

The day Chebeya died,
 Died also an innocent man
Whose Life has escaped
from a stiff body hidden 
So That rots in himself
And the mysterious truth
To remain unknown!

The day Chebeya died,
The sun and all His
Attended powerless
A needless murder
Of a man who wanted to see
His country, Congo breathe
The breath of freedom.

Friday, November 7, 2014

RDC : l’Onu note une baisse des violations des droits de l’homme en septembre







L a RDC continue à être un des pays où le respect des droits élémentaires de l'homme est loin d'être une réalité.Cet article nous donne la preuve.(OCADHO)
octobre 29, 2014, | Denière mise à jour le 29 octobre, 2014 à 8:54 | sous ActualitéNational. Mots clés: 
Conférence de presse de l’Onu du 29/10/2014 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph.  BompengoConférence de presse de l’Onu du 29/10/2014 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. Bompengo
Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme note une baisse des violations des droits de l’homme en septembre. Au cours de ce mois, il a recensé 150 cas de violations des droits de l’homme contre 257 au mois précédent. Le directeur adjoint du BCNUDH, Abdel Aziz Tshoyi, a révélé ces chiffres mercredi 29 octobre au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa.
Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme parle également d’une baisse du  nombre des victimes de ces violations. Leur nombre est passé de 638 à 405.
Son directeur adjoint a indiqué que les types de violations les plus rapportés sont les atteintes au droit à l’intégrité physique, les atteintes au droit à la liberté et à la sécurité de la personne.
Le nombre des décès en détention a également baissé. Il est passé de 10 à 6.
Les provinces qui enregistrent le plus des violations des droits de l’homme restent celles de l’Est notamment la Province Orientale et les deux Kivu.
Selon le BCNUDH, les agents de l’Etat, des militaires en majorité, seraient responsables d’environ 66% des violations des droits de l’homme.
33% des violations ont été commises par des combattants des groupes armés. Les miliciens FRPI en Ituri sont les plus mis en cause.
Abdel Aziz Tshoyi a également fait savoir que six policiers et neuf militaires ont été  condamnés pour des actes constituant des violations des droits de l’homme.
Lire aussi sur radiookapi.net: