Sunday, November 29, 2015

LA VIE DANS LES PRISONS DU CONGO REFLETE CE QUE LE PAYS EST








La photo de dessus montre  des prisoniers sur leur lits entrain de se reposer.Ceci est dans un pays africain.Celle d'en bas montre des prisoniers en Republique Démocratique du Congo



Prisonier_360x240_252196262

Wednesday, September 16, 2015

Le ministre Kin Key Mulumba confirme que Jean-Claude Muyambo est un détenu politique.Réaction des organismes de luttes pour les droits de l'homme.



Jean Claude Muyambo, président de Scode. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Centre des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire(CDH)
Ligue Contre la Fraude et la Corruption(LICOF)
JUSTICIA Asbl
COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT N° 004/2015
LE MINISTRE KIN KEY MULUMBA CONFIRME QUE LE BATONNIER JEAN CLAUDE MUYAMBO EST UN DETENU POLITIQUE
Le Centre  des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire, en sigle (CDH), la Ligue  Contre la Fraude et la Corruption(LICOF) en sigle et JUSTICIA Asbl, toutes des organisations de promotion et de défense des droits de l’homme basées en République Démocratique du Congo expriment leurs vives préoccupations au sujet des confirmations contenues dans l’interview accordée par son Excellence , Monsieur le Ministre des relations avec le parlement sur la Radio France Internationale en date du 13/08/2015 confirmant que le Bâtonnier MUYAMBO Jean Claude , Président de la Solidarité Congolaise pour la Démocratie et le Développement (SCODE) est poursuivi pour des raisons politiques.
En effet, au cours de l’émission « Invité d’Afrique » sur Radio France Internationale(RFI) et à la question du   journaliste Christophe Boisbouvier sur l’arrestation de Monsieur Diomi NDONGALA, Bâtonnier MUYAMBO Jean Claude et les pro-démocrates FILIMBI, Monsieur KIN KEY MULUMBA a confirmé que le Bâtonnier MUYAMBO a été arrêté après qu’il ait rejoint son ami, le Gouverneur Moise Katumbi, après l’avoir critiqué.
A s’en tenir aux propos tenus par ce ministre chargé des relations avec le l’Assemblée nationale et le Sénat, membre du gouvernement et une personnalité influente au sein de la Majorité Présidentielle, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’arrestation et la détention de Monsieur Jean Claude MUYAMBO est intervenue à la suite de ses relations politiques avec Monsieur Moise KATUMBI CHAPWE et non du montage judiciaire qui en a été effectué par l’Agence Nationale de Renseignement et les autorités judiciaires.
Cette arrestation politique va à l’encontre de la Constitution et des lois de la République, spécialement les articles 16, 17, 18 et 19 janvier 2015.
Pour rappel, en date du 30/08/2014, le Président du parti politique SCODE avait annoncé son retrait de la Majorité Présidentielle après que l’avion qui le transportait pour Mbuji Mayi, chef-lieu de l’ancienne province du Kasaï  Oriental  ait été contraint de rebrousser chemin sur ordre du Ministre national de l’Intérieur, Monsieur Muyej Mangez Mans avec la complicité de Monsieur l’Administrateur général de  l’Agence Nationale des Renseignements, Monsieur KALEV MUTONDO qui n’avaient pas autorisé qu’il soit pas tenu une matinée politique dans la même ville en vue de clarifier le bien-fondé de la révision ou de la non révision constitutionnelle.
Ce refus fait suite aux nombreuses prises de position de la SCODE, en sa qualité de membre de la Majorité présidentielle(MP) contre la révision de la Constitution en vue d’un 3eme mandat à accorder au Président sortant, Monsieur Joseph KABILA. Ainsi donc SCODE a rejoint les partis d’opposition congolaise et a pris une part active lors des manifestations organisées dans la capitale Kinshasa, en date du 12 et 19 janvier 2015. Monsieur Jean Claude MUYAMBO et d’autres opposants politiques ont été séquestrés au siège du parti politique Union pour la Nation Congolaise dans la nuit du 18 au 19 janvier 2015.
Curieusement, le 20 janvier 2015 à 4 heures du matin, des éléments de l’ANR, appuyés par ceux de la Garde républicaine vêtus des tenues de la Police Nationale Congolaise, s’introduisirent par effraction dans sa résidence pour l’amener de force dans les cachots de l’ANR.
De suite de cette arrestation, il subira des traumatismes dont le résultat médical atteste qu’il a été victime de plusieurs fractures du pied gauche et le médecin recommandera, à ce sujet, un suivi dans une clinique spécialisée pour le traitement des pieds.
Cette sortie médiatique sans équivoque du Ministre chargé des relations avec le parlement démontre que la justice congolaise est instrumentalisée par le pourvoir politique en vue de neutraliser les opposants au régime ou même tous ceux qui s’opposent à la possibilité d’un 3eme mandat inconstitutionnel du Président sortant, et cherche par tous les moyens l’acharnement et l’anéantissement du Gouverneur de la province du Katanga pour des raisons inavouées.
Eu égard à ce qui précède, le CDH, la LICOF et JUSTICIA Asbl recommandent :
Au Président de la République, Magistrat suprême :
De garantir l’indépendance de la justice ;
D’instruire le ministre de la justice et l’Administrateur général de l’ANR à ne plus procéder aux arrestations des opposants, défenseurs des droits de l’homme et acteurs pro-démocratie pour des raisons politiques,
D’user de ses prérogatives constitutionnelles pour faire libérer tous les détenus politiques;
De faire mener des investigations contre le Procureur Général de la République qui facilite l’ANR à procéder à des arrestations qui violent les délai et la procédure prévus par les lois et la Constitution
Au Haut Conseil Supérieur de la Magistrature :
De veiller à la préservation de l’indépendance du pouvoir judiciaire ;
De sanctionner ceux des magistrats qui sont influencés par des considérations politiques dans l’instruction des affaires judiciaires
Aux acteurs politiques :
De ne pas céder à l’intimidation, aux menaces, arrestations dont ils font fasse et continuer à lutter pour l’émergence d’un Congo démocratique et respectueux des valeurs des droits humains.
De demeurer vigilants, dénoncer par toute voix légale et armer la population, conformément à l’article 64 de la Constitution, à s’opposer à toute tentative de musèlement des libertés d’expression en vue de l’instauration d’un régime dictatorial, tyrannique et cruel.
Fait à Kinshasa, le 18/08/2015
1. Centre des Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire : + 243 999940324
rdccdhorg@yahoo.fr .
2. Ligue Contre la Corruption et la Fraude, LICOF : +243 81605319, oscar_rashidi@yahoo.fr
3. JUSTICIA Asbl : + 243 81 470 9184, timmbuya11@gmail.com

Tuesday, September 1, 2015

LES PRIVILEGIES CONGOLAIS

Il faut les voir losrqu'ils marchent.
Plein d'orgueil comme la mante,
Ils aiment faire sentir leurs présence
Sur le sol sur lequel ils se tiennent.

Partout où l'on s'aligne calmement,
Ils veulent être en tête de tous.
Pressés comme mouche plein en vol,
Leurs affaires sont les plus importantes.

Ils sont nés parfois très pauvres
Et par un accident rare du destin,
Un trou vers le bonheur s'est ouvert;
Leurs souvenirs se sont vite envolés.

Le pouvoir,ils en ont partout.
Lorsqu'ils toussent l'entourage tremble.
Ils faut les voir quand ils parlent;
L'humilité n'est point en eux.

Ils ont les droits de tout ravir;
Même ce que les autres ont acquis,
Par la sueur qui a rongé leurs faces;
Sans honte ils peuvent s'emparer.

La société les a créés et formés
Pour se prévaloir de tous les avantages.
Sans respect des droits des autres,
Ils peuvent vous traiter selon leurs désirs.

La souffrance du pauvre citoyen
Est la moindre de leurs préoccupations.
Lorsqu'ils roulent dans leurs carosses,
Ils veulent que l'indigent suive à pieds.

Ils traversent les barrières sans inquiètude,
Font commerces illicites pourtant légalisés.
Lorsqu'ils sont parfois stoppés,
Ils se déclarent frères ou soeurs d'un tel.

Ils sont plus citoyens que les autres;
Leurs yeux voient tous ce qui brillent,
Leurs nez reniflent l'odeur de la richesse
Mais jamais celle de la pauvrété.

Leurs pieds se posent partout
Alors que leurs mains tiennent tout.
Ils ont comme frère le fameux Gnathon
Et veulent vivre extravagant partout.

Lorsqu'il n'y aura plus de priviligiés,
Le pauvre respirera l'air frais d'amour,
L'indigent trouvera paix dans son coeur
Une société juste et sereine sera là.

Analyse de la situation politique, économique et sécuritaire au Congo RDC par la Démocratie Chrétienne

Paris, 18 /08/2015

Mesdames, mesdemoiselles et messieurs,
Mes très chers compatriotes,
Mesdames et messieurs de la presse,
La crise politique, sécuritaire, économique et sociale en République Démocratique du Congo ne fait que s’aggraver et cela constitue une menace aussi bien pour la population congolaise que pour les autres peuples d’ Afrique.
 Au Congo-Kinshasa, l’actuel président sortant, M. Joseph Kabila, multiplie les stratégies du chaos afin de se maintenir au pouvoir au delà de son deuxième mandat, alors qu’il s’était déjà prévalu d’un mandat « de fait », de 2001 à 2006 et de deux « mandats électifs » contestés.
Les stratégies ourdies par ses laboratoires diaboliques visent ce qu’on appelle à Kinshasa le « glissement » qui en réalité devrait être défini, plus correctement, comme la tentative d’un coup d’état permanent visant à se pérenniser à la tête de l’état congolais, confisquant le pouvoir qui appartient au peuple souverain.
 L’impasse politique actuelle est caractérisée par l’absence d’un véritable processus électoral, l’absence de dialogue politique ainsi que la répression politique dont la manifestation la plus évidente est la présence de nombreux prisonniers politiques et d’opinion dont la faute consiste à réclamer plus de liberté, plus de démocratie et le respect de la Constitution en vigueur.
En République Démocratique du Congo, toute voix dissidente fait l’objet de menaces et intimidations ; la presse est censurée et soumise à des fortes pressions politiques, comme vient d’être denoncé par Reporter Sans Frontières,  alors que  les médias publics sont au service exclusif de la majorité factice et fantoche au pouvoir.
En ce moment, en RDC, une politique-spectacle est mise en place pour essayer de convaincre surtout la communauté internationale qu’au Congo-Kinshasa on est en train d’organiser des élections alors qu’un véritable et cohérent processus électoral est complètement absent, le calendrier électoral élaboré par l’actuelle commission électorale dite « indépendante », CENI en sigle, est déjà caduc, dépassé et atomisé alors que les ressources financières budgétisées depuis 2012 pour les élections – plus de 700 millions de dollars – ont été détournés et la majorité au pouvoir ose se prévaloir de ses propres turpitudes pour soutenir qu’il n’y a pas d’argent pour les élections et justifier ainsi le dépassement de la durée du mandat de M. Kabila.
 Certaines voix se sont levées pour qu’un dialogue politique se tienne afin qu’on puisse tenir les élections les plus importantes dans le respect du délais constitutionnel; mais après avoir compris que la majorité de l’opposition et des forces vives de la nation s’opposent à toute idée de prolongation du mandat de l’actuel « président » sortant, celui-ci hésite et il est en train de plonger le pays dans une impasse politique caractérisée par l’absence aussi bien de dialogue politique que d’élections.
A Cette impasse politique, qui constitue une menace pour la paix en RDC, s’ajoute un climat d’insécurité tendu, caractérisé par la présence de groupes armés qui massacrent à l’arme blanche la population de l’Est de la RDC, alors qu’à l’Ouest et dans la ville province de Kinshasa, la violence policière avec la découverte de fosses communes de plus de 426 corps inhumées la nuit par des militaires, à la périphérie de Kinshasa, à Maluku et à Kimwenza sont les résultats de la répression militaire des manifestations de masse contre le changement de la Constitution de Janvier 2015.
Le peuple congolais ne pourra accepter plus longtemps cette situation de tentative de coup d’Etat permanent qui passe, entre autre, par :
 1. Le démembrement de certaines provinces, sans  préparation financière ni logistique, qui risque de constituer un obstacle  insurmontable pour la tenue des élections provinciales et locales, libérant des forces centrifuges  qui pourraient provoquer la  balkanisation de la RDC.
2. Le détournement des fonds pour les élections, alors que la communauté internationale n’est pas disposée à financer des élections dont le calendrier est irréaliste et contraire aux priorités du pays, comme  la subordination de l’élection présidentielle à des élections locales, jamais tenue depuis 14 ans que M Kabila est au pouvoir;
3. L’exclusion de millions d’électeurs en droit de vote et majeurs d’âges mais qui n’auront pas le droit de voter en violation de l’art. 5 de la Constitution;
4. Le manque de transparence et l’inclusivité du Fichier électoral, le seul au monde dont le nombre d’électeurs diminue en 5 ans, plutôt que d’augmenter, dans un pays comme le Congo-Kinshasa avec une démographie galopante.
5. Les entraves à la fiabilisation du Fichier Électoral, dont l’Organisation Mondial de la Francophonie en est témoin.
Et quand on se demande quel est le BILAN de M. Kabila qui veut à tout prix s’accrocher au pouvoir, un seul constat saute à nos yeux :
la RDC demeure le pays le plus pauvre au monde par revenu pro-capita, selon les statistiques du FMI de 2015, avec un revenu par habitant de peu supérieur  à 300 dollars par an.
M. Kabila n’a pas corrigé le paradoxe du pays le plus riche au monde en ressources naturelles mais qui a le taux de concentration de pauvreté le plus élevé au monde; bien au contraire, sous sa gouvernance la fracture sociale entre le détenteurs du pouvoir extrêmement riches et les masses toujours plus démunies, n’a fait qu’accroître.
Alors que les ténors du régime Kabiliste vantent une croissance macro-économique à deux chiffres, les analystes sérieux parlent plutôt de fuites de capitaux qui avoisinent les 4 milliards de dollars par an, alors que le budget national ne dépasse pas les 9 milliards de dollars.
En d’autres termes, le tristement célèbre « économie de comptoir » qui se caractérise par une totale absence de production interne de biens et des services, est présentée comme une croissance économique alors que les capitaux accumulés par les protégés du pouvoir cachés aux îles Vierges  ou bien aux îles Caïmans n’apportent rien au peuple congolais.
 Un Congo Démocratique sans alternance politique continuera à être un Congo instable, ravagé par l’insécurité intérieure et extérieure, où des milliers des victimes risquent de s’ajouter aux 9 millions de morts qui ont endeuillés la RDC depuis 1996.
Le peuple congolais ne mérite pas cela.
 L’Afrique ne peut changer sans un nouveau Congo.
Voilà pourquoi la Démocratie Chrétienne congolaise soutient l’alternance politique ainsi que la fin du cycle de prise et conservation du pouvoir par les seigneurs de guerre.
Un nouveau cycle politique en RDC et en Afrique requiert le respect de limite de mandat constitutionnel et l’arrêt des stratégies de coup d’état permanent visant à instaurer le chaos par le blocage du processus électoral ainsi que le maintien au pouvoir « de ipso facto » des actuels présidents :
nous citons le cas du Rwanda, du Burundi et d’autres pays qui font face à ce même problème.
 En ce qui concerne la RDC, la multiplication des subterfuges pour établir une présidence à vie nous fait penser que les pressions diplomatiques ne sont pas suffisantes pour faire reculer les plans néfastes conjugués pour pérenniser le pouvoir de  M. Kabila.
Craignant la capacité de mobilisation de l’opposition progressiste, M. Kabila maintient en prison des leaders politiques de calibre dont l’opposant Eugène Diomi Ndongala,  Président de la Démocratie Chrétienne, initiateur et porte de la Majorité Présidentielle Populaire, les défenseurs des droits de l’homme comme Christopher Ngoy et tant d’autres,  car il craint la réaction de la population et la capacité de mobilisation des leaders dissidents pro-démocratie.
 Au Rwanda, M. Kagame fait la même chose en maintenant en prison M.me Victorine Ingabire ;
M. Nkurunziza, au Burundi, embastille ceux qui se sont opposés et s’opposent à sa parodie d’élection.
 En RDC, une crise politique de grande envergure s’annonce face à l’apathie scélérate de ceux qui, ayant échoué à modifier la Constitution, veulent désormais se maintenir «  ipso facto » au pouvoir,  sans élections.

Le moment est venu, pour  la communauté nationale et internationale, de se saisir de cette situation explosive, sanctionnant ceux qui s’opposent à l’alternance politique à la tête des pays africains, car les présidences à vie ne sont rien de moins que des dictatures caractérisées par la gabegie financière, la corruption, la violation aussi bien des droits de l’homme que des droits civils et politiques des citoyens africains.
 En effet, même si beaucoup de pays africains sont signataires du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, peu de citoyens africains en connaissent le contenu.
Même si le combat pour la défense des droits de l’homme est nécessaire aujourd’hui en Afrique, le moment est venu de revendiquer aussi celui pour le respect des droits civils et politique des peuples africains.
 A cet effet, le Président de la Démocratie Chrétienne, Eugène Diomi Ndongala, prisonnier politique personnel de M. Kabila, à été obligé de saisir le Comité international des Droits de l’Homme de Genève justement pour porter plainte contre le régime Kabila pour violation des dispositions du « Pacte International Relatif aux Droits Civils et politiques » et nous sommes certains que cette procédure aboutira à sa libération et la condamnation de ce régime liberticide.
Mais l’implication de la communauté internationale ne suffit pas, à elle-seule, à contrer les ambitions démesurées des « Présidents » souvent issus de rebellions armées et qui essayent de conserver le pouvoir par tous les moyens, si les populations africaines ne leurs font pas barrage, comme le courageux peuple du Burkina Faso nous  a appris, mettant ainsi un terme à la tentative de coup d’Etat constitutionnelle de M. Blaise Compaoré.
 En RDC, le peuple congolais est déjà descendu dans la rue et il a dû affronter, les mains nues,  les chars de combat et les kalachnikovs des forces armées congolaises.
La particularité de la situation en RDC est caractérisée par le constat que les stratégies de « glissement » inconstitutionnel du mandat présidentiel se multiplient et se combinent, au risque d’embraser le pays avec effets dévastateurs pour son unité et sa cohésion nationale qui est  déjà très fragile.
La Démocratie Chrétienne demande au peuple congolais de défendre son droit à un futur meilleur conformément à notre hymne national  » débout congolais » et à l’art. 64 de la Constitution,  qui  l’autorise à s’opposer à quiconque complote pour  conserver le pouvoir par la force, et aux autres peuples d’Afrique de s’approprier de ses droits civils et politiques.
 CONGO DESIR
Raison pour laquelle Démocratie Chrétienne lance officiellement dès aujourd’hui la campagne « Congo Désir » sur toute l’étendue du territoire de la RDC, au sein de sa diaspora très engagée, auprès des amis du Congo et sans oublier ceux là qui ont choisis la RDC comme leur deuxième patrie.
Congo Désir  n’est pas un nouveau parti  politique mais plutôt une campagne politique qui vise à promouvoir un  mouvement citoyen, populaire, dont l’objectif principale est celui de  fédérer toutes les sensibilités politiques pour barrer la route aux promoteurs des valeurs  anticonstitutionnelles qui veulent continuer à gouverner par défi, en violant impunément la Constitution.
Avec ses 450 tribus, la RDC appartient à tous les Congolais ; enfants, jeunes et personnes âgées. La RDC va très mal. les Congolais doivent se prendre en charge. Le sursaut face aux soubresauts, c’est notre « Congo Désir »:
La RDC,  qui a connu plusieurs dictatures,  n’a plus besoin d’un homme fort et providentiel qui se croit au dessus de la Constitution et des lois de la République pour prendre en otage tout un peuple. Le Congo a besoin d’ institutions fortes ancrées dans la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits humains et des droits civils et politiques. C’est pourquoi, les congolais doivent se mobiliser pour défendre le processus de démocratisation menacé par ceux qui veulent instaurer au Congo-Kinshasa une monarchie à vie. C’est aussi cela la motivation qui a poussé la Démocratie Chrétienne à lancer la campagne citoyenne appelé « Congo Désir« , car nous aimons les Congo dans son ensemble et nous nous refusons d’idolâtrer des individus.
La Démocratie Chrétienne veut aussi attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le fait que l’Afrique Centrale est en train d’accroitre ses dépenses militaires et la menace de nouveaux conflits pèse aussi bien sur les populations civiles que les états qui entourent la RDC, en ce moment si délicat où l’alternance et l’alternative politiques sont combattues par  certains dirigeants africains prêts à sacrifier la paix et la stabilité de leurs pays sur l’autel de la confiscation personnelle  du pouvoir d’état
 Comme avait écrit Frantz Fanon :
«  L’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Congo ».
– Vérité et Justice pour le Congo,
– Alternance politique pour les peuples d’Afrique,
– Libérez les prisonniers politiques qui luttent pour le respect des droits civils et politiques;  libérez Eugène Diomi Ndongala et tous les autres leaders  pro-démocratie qui croupissent dans les prisons africaines à cause de leurs opinions politiques.
Je vous remercie.
Freddy KITA
Chevalier de la paix,
-Secrétaire général de la Démocratie chrétienne, D.C.
-Coordonnateur du comité de suivi de l’initiative panafricaine
pour la défense de la démocratie, I.P.D.D

Friday, April 10, 2015

RDC: l'affaire de la fosse commune de Maluku prend de l'ampleur


mediaLa commune de Maluku où ont été inhumées plus de 420 personnes.Domaine public/Vberger
C'est une affaire qui prend de l'ampleur à Kinshasa celle de la «fosse commune de Maluku». Plus de 400 personnes ont été inhumées de nuit dans un cimetière situé à plus de 100 km de la capitale. Les autorités congolaises confirment avoir enterré 424 personnes de nuit le 19 mars dernier, mais il s’agirait selon elles d’indigents et de bébés mort-nés, et non des victimes des manifestations de janvier dernier, comme s’en inquiètent certaines organisations de la société civile.
C’est un tas de sable entouré d’herbes hautes. Pour le trouver, il faut faire plus de 100 km par la route et suivre une petite piste. C’est là que, derrière un cimetière, on tombe sur un grand carré de terre fraîchement retourné. Aucune croix, ni aucune pierre tombale. Une fosse commune qui aurait pu passer totalement inaperçue, s’il n’y avait pas eu autant de témoignages d’habitants pour la signaler.
D’ailleurs, dans les environs, nombreux sont ceux qui disent avoir vu vers 4h du matin, des camions recouverts de bâches en plastique. Les personnes qui ont entrepris de les décharger leur auraient dit qu’il s’agissait de cadavres et demandé à ceux qui passaient par là de s’éloigner du fait de l’odeur très forte de corps en putréfaction.
Une femme qui revient des champs juste à côté raconte ce qu'elle a vu : « Il était 4h et il y avait beaucoup de cadavres dans des sacs en plastique. On les a enterrés ici, on les a déversés tous dans une même fosse ». Une autre femme un plateau d'ignames et de légumes sur la tête témoigne : « Je n'ai pas vu les corps, mais lorsqu'ils sont arrivés ils nous ont dit que ce sont des cadavres en état de décomposition et qu'il ne fallait pas s'approcher du fait de l'odeur malsaine ».
Les autorités sommées de s'expliquer la semaine dernière ont confirmé que 424 corps ont été enterrés là. Des indigents, des corps non réclamés, mais aussi 300 mort-nés, selon le ministère de l'Intérieur.
Mais à Maluku cette version des faits ne convainc pas : « Pourquoi enterrer la nuit entre 2h et 4h du matin ? Et d'ailleurs en voyant ces corps je ne pense pas que ce soit des bébés ou des fausses-couches », s'interroge un habitant.
Aucun élément par contre n’a été donné sur l’identité de ces corps ou le choix de ce site. Mais depuis la semaine dernière, les autorités congolaises ont elles-mêmes ouvert deux enquêtes : l’une militaire et l’autre civile. Lundi, des magistrats militaires se sont rendus sur le site pour interroger des habitants. Une équipe de la police scientifique était aussi sur place.
Une partie de la société civile s’inquiète que les corps de personnes tuées au cours des manifestations de l’opposition en janvier - dont certaines familles n'ont pas récupéré les corps - se trouvent dans cette fosse. Le ministère de l’Intérieur dément, mais le doute persiste dans la population et pour les organisations de protection des droits de l’homme.
Human Rights Watch réclame une enquête indépendante et crédible. Les autorités congolaises doivent maintenant décider si elles vont ou non exhumer ces corps pour faire toute la lumière sur cette étrange fosse commune. Au nom du gouvernement, le vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur, Evariste Boshab s’est déjà engagé à autoriser l’exhumation de ces corps pour les besoins de l’enquête si la demande devait lui être faite.
Nous pensons qu'il reste encore beaucoup de questions sans réponse autour de cette fosse commune. Donc le gouvernement doit conduire une enquête crédible pour faire la lumière sur cette affaire. Notamment sur l'identité des personnes enterrées. Beaucoup craignent que parmi ces corps, on retrouve des victimes de la répression des protestations du mois de janvier.
Ida Sawyerchercheuse à la division Afrique de l'ONG Human Rights Watch07/04/2015 - par Sébastien Nemeth

IL Y A PRESQUE QUATRE ANS NOUS AVIONS ECRIT SUR NOTRE BLOG < observatoirecongolais.blogspot.com>

QUE VA NOUS AMENER LES FUTURS 5 ANS DE POUVOIR QUE CHERCHE JOSEPH KABILA


Le peuple congolais est dans la désolation depuis que les forces du mal
ont tenté une fois de plus à le plonger dans la misère et la grande souffrance.
Le désir tant attendu des congolais est de voir un changement très radical
de la manière dont fonctionnent les institutions du pays .On sait comment les forces
obscures font tout pour garder les congolais dans la souffrance en les imposant,
 
par tous les moyens , un mode de gestion du pays qui ne fait aucun bien à la population.
Le changement tant attendu par beaucoup des nos compatriotes vient de recevoir un coup fatal par les ennemis du peuple. On se demande que va nous amener les futurs cinq ans de pouvoir que recherche à tout prix Joseph soi-disant Kabila .

Le congolais est déjè fatigué de promesses trompeuses des politiciens qui ne recherchent que leurs petits intérêts .
Le pouvoir actuel est corrompu, torture la paisible population , enlève les gens , bref tue sans pitié.C'est un pouvoir dictatorial et le peuple ne le veut pas. la preuve en est que le peuple a massivement rejeté ce pouvoir qui a organisé une tricherie aux éléctions . Tous les organismes internationaux qui ont envoyé leurs observateurs , ont crié contre la fraude qui a eu lieu durant ces éléctions. ;La Fondation Carter et l'Union Européenne ont déclaré que ces éléctions n'étaient pas crédibles.
Durant cette période le pouvoir satanique de Kabila est entrain de mener des actions pour intimider la population sans savoir que celle-ci est déterminée à en découdre avec le système qui a mis le pays dans une crise qui n'a pas de nom.
Les cinq ans futurs de pouvoir de Kabila n'apporterons que la misère au Congo. Ce que Kabila n'a pas fait dans 10 ans de pouvoir comment le fera - t-il dans cinq ans.
Que ceux qui sont entrain de pousser Kabila à se maintenir au pouvoir sâche qu'il est grand temps de l'aider à abandonner l'aventure sous peine de se retrouver un jour dans les conditions qui ont amener Gaddafi à la mort.
Le bilan du régime Kabila est en tout point négatif.Cela est visible dans le vécu quotidien des congolais. Il y a lieu de se demander Combien des bus circulent sur l'étendue de la république ? Combien de maisons sont elles électrifiées ?Combien
 
d'hôpitaux et écoles ont été construites ? Quel est le PNB par individu ?
Regardez le désordre que vous avez instauré dans des aéroports , ports et au niveau des frontières.
Le congolais vit avec 1,46 dollars Us par jour.Quel gymnastique fait -il pour nouer les deux bouts du mois ?Monsieur Kabila doit penser 7 fois avant de confisquer le pouvoir.Qu'il sâche " mieux vaut les larmes gravées sur le roc que les sourires qui s'évaporent dans le vide"

Posted by W.O Yamba 

C'était prévisible que les éléctions au Congo allaient être un rendez-vous déjà
manqué.Les observateurs avisés avaient tiré , il y a très longtemps , la sonnette
d'alarme quand la constitution a été modifié par des politiciens irresponsables
qui voulaient qu'on arrive à la situation que les congolais sont entrain de déplorer
depuis que ces fameuses éléctions truquées ont été organisées.
La machine à tricher avait été mis en marche depuis la désignation du faux pasteur Ngoie Mulunda comme l'organisateur.Il esttrès possible que Ngoie Mulunda aurait réçu
 
la mission de remettre encore le pouvoir à Joseph,le président aux identités douteuses , qui a été imposé au Congo par des forces obscures.
les Fraudes étaient attendues , les tracasseries des membres de l'opposition acquis au changement , des bulletins de vote déjà remplis , des listes avec des noms fictifs ou des noms oubliés à dessein ,la confiscation des média officielles par ceux
qui sont au pouvoir ,les intimidations des membres de l'opposition dans la Province du Katanga , les enlèvements et massacres ,l'empêchement des parties de l'opposition de faire leurs campagnes librement, etc... ont poussé les congolais à ne pas avoir confiance dans les organisateurs qui étaient des éléments corrompus par le pouvoir .
L'OCADHO dénonce la fraude massive et le désordre organisé par Mr Joseph Kabila pour confisquer le pouvoir et détruire la morale des congolais qui ne savent à quel saint se vouer pour que leurs droits démocratiques puissent être respectés.Les congolais veulent le changement et pas un gouvernement qui les maintien dans la misère .
Qu'apporteront les prochains cinq ans de pouvoir de Joseph ? Rien de nouveau , par contre le pays risque de passer par des moments de difficultés sans précédent . Joseph Kabila ne saura pas avoir la main mise sur le pays.Il va diriger une partie du pays parce la majorité des congolais ne veulent pas de lui à la tête du pays à cause de son manque de charisme et savoir.Joseph est caractérisé par un manque de niveau scientifique et académique . Tout ce qu'il sait c'est tuer quelqu'un avec une arme .
Nous demandons à la communauté internationale d'aider les congolais à se débarrasser de ce garçon qui est devenu une épine dans le coeur du Congo .

Tenons bon , avec Dieu nous vaincrons !