Tuesday, December 9, 2014

Pleurs d’un réfugié

                                                   

Je crie dans mon Coeur
Pour couler la colère  et le déboire
D’être appelé sans vergogne,
D’un nom qui reflète le dédain.
Je suis appelé “réfugié”,
Partout au monde, 
J’ai porte un nom.
Le monde me rejette, 
Parce que j’ai cherché asile
Parmi les hommes pas très humains;
On m’appelle réfugié par mépris.
Après avoir quitté ma terre,
Tout abandonné dans mon pays,
L’honneur, l’autorité et le respect,
M’ont été arraché sur le chemin
Pour trouver asile chez les humains
Frères et soeurs de cette terre.
J’ai risqué ma vie dans les mers,
J’ai combattu avec ma peur
Pour échapper au lion enragé,
Aux crocodiles assoiffés du sang
Et aussi aux hommes impies,
Placés sur les routes pour m’arrêter.
Au fait , on ne veut pas de moi.
Là où on me reçoit
C’est sans respect.
Certains pensent que je sens
Comme un sale bouc;
D’autres pensent que j’ai la gale
Partout sur mon corps
Qu’il est dangereux de me toucher.
Et pourtant ce que je veux
C’est vivre là où je sens qu’on m’aime
Car les geurres, crises et la politique
De ce monde plein de cupides,
M’ont poussé à aller vers l’aventure.
Périrai- je, ou vivrai-je?
Je m’en vais vers l’inconnu
Pour rencontrer des inconnus
Aux cultures différentes de miennes;
Là où l’on n’aime pas l’étranger,
Là où on ignore la famille’
Là où je n’ai aucun droit.
On me rejette quand je dis vrai;
Peut –être le mensonge leur plait.
Il faut voir comment il m’acceuille.
Ils ont organisé  des bureaux
Pour que je leur parle de mon malheur
Alors qu’ils l’entendent sans pitié.
Cette terre  n’est- elle pas notre heritage?
Pourquoi me rénier le droit
De vivre partout où je veux?
Je ne demande pas plus 
Que reconnaître que je suis humain, 
Je dois vivre et aussi survivre.
Regardez, Il y a plus d’argent
Pour créer des geurres et tuer
Que pour nourrir les victims
Que l’on appelle après  “Réfugiés” !
Je suis fatigué des vivres
Dans des camps de concentrations
Où on m’oublie pendant des années.
Je ne veux pas de vos tentes,
De vos nourritures avariées,
Des vos gentillesses fabriquées
Ouvrez moi vos maisons
Pour que je dorme sur vos lits
Et que je mange aussi vos repas.
J’ai été sévèrement châtié
Pour avoir demandé asile,
Mordu par des chiens drogués
Pour avoir traversé leurs frontiers.
Des boureaux m’ont torturé,
Fracassé la mâchoire,
Trainé dans la boue;
Parce que je suis moins humain
Que les humains que je rencontre.
Je suis allé vers les hommes
Pour que qu’ils me prennent
Comme leur semblable.
Ils m’ont acceuilli dents serrées
Oreilles fermées 
Et les mains en poing.
Ils ont manqué de compassion
Envers moi ,
Je ne pas trouvé chez eux
L’amour  qu’ils proclament 
Avec tambour et trompette.
Ils m’ont ouvert leurs prisons
Et me confondre à leurs criminels.
Ma mémoire n’a pas enrégistré
Toutes les tortures morales
Qui m’ont été infligées.
Insulté devant mes enfants,
Mon honneur a été déshabillée.
Je n’aime pas raconter mon histoire
Parce qu’elle est pleine de honte.
Je veux qu’elle se perde dans l’air
Mais elle retenue par mon destin.
Si je l’écris sur papier, 
L’encre aura honte de s’y placer
Car c’est  l’histoire des hommes 
Qui n’aiment pas leurs semblables,
Et les empêchent de se réjouir,
En leurs réduisant l’espace vital
Méconnaissant leurs mérites,
Refusant de leur donner une identité
Pour détruire leurs destins;
Bref c’est une histoire bizarre!

No comments:

Post a Comment